23 Aux coups du chapeau à Compostelle

          Avec cet article j’initie une nouvelle section des : «Prêts Littéraires», dans laquelle je présente des articles ou des fragments littéraires relatifs au Chemin de Santiago et au domaine jacquet.

392900_241025225958758_957356524_n - copia          Pour initier cette série je recours à un article d’un grand ami, un monsieur des Chemins de Saint-Jacques et un auteur exquis de multitude de récits pèlerins, en plus d’un joueur de cornemuse insigne et un homme entreprenant de mille causes à l’avantage des chemins. Il s’agit de José Antonio de la Riera Autrán.

En Novembre 2008, en représentant l’opéra Fidelio (Beethoven) sous la baguette de Claudio Abbado dans le comunale de la Modène (l’Italie), le berceau et le siège de l’opéra de Luciano Pavarotti, j’ai profité un jour de repos entre fonctions pour visiter Florence. Là j’ai eu le bonheur d’être reçu Franco Alessandri - copiapar Franco Alessandri. En attendant nous visitions Florence dans sa compagnie hôte, je rappelle avoir commenté la description qu’un de ses compatriotes antérieurs a faite du moment heureux de l’embrassade des pèlerins à l’Apôtre dans Compostela, par un habit curieux qui est arrivé à être alors coutume et qui Cosme III de Medicis a interprété avec très peu de lumières et trop de préjugés, propres dont c’est n’importe quelle chose moins un pèlerin du Chemin de Saint Jacques.

Ici vous avez un récit sur la description que Cosme de Médicis a faite dans son jours de cette coutume. Je la prends prêtée par mon maître et ami José Antonio de la Riera et on la dédie à mon ami et hôte Franco Alessandri.

DE VIEILLES COUTUMES DU CHEMIN : Aux coups du chapeau à Compostelle.

Miembros de la familia Medici en un fresco pintado por Benozzo Gozzoli en 1461.

          Le 3 mars 1669, il fait son apparition dans Compostelle le cortège resplendissante qui accompagne dans son pèlerinage Cosimo III de Médici. Toute la ville de Santiago arrive à voir le pas de la cavalcade des Florentins : des hérauts, des chevaux richement ornés dans un cramoisi rouge, des vêtements qui d’avance n’avaient jamais été vus. Ils accompagnent de la cavalcade luxueuse une toute espèce d’artistes. Le grand duc de Florence a voulu impressionner dans sa tournée européenne. Ainsi, des peintres comparaissent comme le grand Pier Marie Bialdi, qui nous a laissé un échantillon de comme c’était les murailles qui entouraient Padrón. Et, il ne pouvait pas moins être, Cósimo a aussi fait s’accompagner de deux narrateurs de son voyage: Lorenzo Megalotti et Bartolomeo Corsini.

cosme0002          Le voyage a donné pour beaucoup, les récits n’ont pas de gaspillage, mais une anecdote se fait remarquer de comment les pèlerins vivaient dans un culte à son Apôtre. Les Italiens circonspects et sérieux la racontent noyés d’une indignation, on leur semble un manque de respect. Il en ressort que les pèlerins, arrivés à la cathédrale, sentaient une euphorie débordée, il y avait des batailles authentiques pour monter à donner l’embrassade à l’apôtre Saint-Jacques. Au moment de l’embrassade, les pèlerins disaient trois fois : «l’Ami, prie le Dieu par moi.» Et, près de l’embrassade, les pèlerins retiraient et plaçaient son chapeau sur la tête de l’Apôtre. Ainsi il apparaissait le Fils du tonne, maintenant de tirolés, plus tard de bourguignon, après de baturro, d’un bon matin il était touché avec chambergo, au crépuscule il éclairait en guise d’un étudiant de Coimbra… un scandale pour les narrateurs sévères Italiens.

          Son indignation ne connaissait pas de limites : «… et c’est une chose déshonorante et ridicule le fait de voir comment les gens, qui ne savent pas quoi faire avec son chapeau puisqu’il veut avoir les mains libres, ils le placent par derrière sur la tête du saint, qui, vu depuis l’église, il est constamment avec un chapeau distinct».

arqueologia-hallazgo-un-profesor-de-la-universidad-de-navarra-prueba-que-el-apostol-santiago-esta-enterrado-en-compostela          Hélas!, les narrateurs sévères. Ils ignoraient que le sourire bon que l’Apôtre éclaire est d’une complicité absolue avec ses pèlerins. Et voilà qu’il recevait avec plaisir ses chapeaux dépensés par le soleil et la poussière de son Chemin, le Chemin de Saint-Jacques.

Merci, mon frère joueur de cornemuse, pour le prêt. Que l’Apôtre te le récompense.

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